12 Juil Aux âmes bien nées
Du 2 au 5 août, Mougins fêtera la Grande Musique, en compagnie d’interprètes internationaux, lors du 9e Festival de Musique Notre-Dame-de-Vie.
Ce festival de musique classique accueille tous les ans des musiciens de notoriété internationale, qu’il mêle à la jeune génération. Cependant, nous pouvons ici aisément reprendre cette phrase de Corneille que prononce Rodrigue dans Le Cid : «Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.» C’est donc du très haut niveau qui attend les mélomanes à Mougins.
On attaquera le 2 août, avec le Quatuor Modigliani, composé d’Amaury Coeytaux et Loïc Rio aux violons, de Laurent Marfaing à l’alto et de François Kieffer au violoncelle. Formé en 2003, sous la supervision du prestigieux Quatuor Ysaÿe, il interprétera le quatuor à cordes en fa majeur, op. 35 de Maurice Ravel, et le quatuor à cordes N° 14 en ré mineur, D 810 (1924) La Jeune Fille et la Mort de Franz Schubert.
Le lendemain, ce sera en solo que Bertrand Chamayou, lauréat de 4 victoires de la musique classique et nanti d’un vaste répertoire, consacrera son récital à Franz Liszt, Olivier Messiaen et Richard Wagner. Rebelote, le 4 août, avec Mao Fujita pour un récital d’un romantisme absolu puisque Frédéric Chopin, Franz Liszt, Johannes Brahms et Robert Schumann seront à l’honneur. Deuxième Prix du 16e Concours International Tchaïkovsky, le pianiste japonais allie une technique incroyable à une grande dextérité, et parvient à subjuguer son auditoire par son charisme et sa musicalité, alors qu’il n’a que 23 ans !
C’est un duo violon-piano qui se chargera de clôturer le festival. Le violoniste Augustin Dumay, digne héritier de la grande école française de violon, sera accompagné au piano par le non moins talentueux Michel Dalberto, interprète magistral connu pour son élégance et sa finesse de jeu. En parfaite osmose, ils interpréteront des sonates de Brahms, Beethoven et Strauss.
2 au 5 aou, Jardins de la Chapelle-Notre-Dame-de-Vie, Mougins. Rens: Mougins.fr
photo : Quatuor Modigliani © Jérôme Bonnet