31 Oct La furia Mass Hysteria
Veuillez déposer tout objet qui pourrait blesser, tel que votre intolérance, et venez communier au Stockfish, à Nice, qui accueille les beaux, les seuls, les uniques Mass Hysteria. Ça va déchirer !
Déjà, de base, quand on apprend que Mass Hysteria quitte sa loge permanente à Clisson pour venir dans le Sud, ça réchauffe le cœur. Alors quand on apprend aussi qu’ils vont venir au Stockfish, une petite salle toute choupie en plein cœur de Nice, l’excitation décuple. Parce que c’est une chose de voir un concert entouré de 50 000 métalleux alcoolisés, c’en est une autre de pouvoir se lancer dans un pogo des familles en petit comité, avec le groupe à 3m de vous. Lancé l’année dernière, le Stockfish est encore jeune, mais on le sait : aux salles bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années.
Mais d’abord, petit rappel pour les égarés qui ne connaitraient pas Mass Hysteria : il s’agit tout simplement du meilleur groupe de métal français (oui, on sait, il y a aussi Gojira, tout ça…). Avec 30 ans d’une carrière passée à balancer les meilleurs riffs de l’Hexagone et des textes qui bastonnent tout aussi fort, la formation fait désormais figure de patron pour tous les fans de métal, si on exclut ceux qui écoutent du black métal norvégien (et on devrait toujours les exclure, de partout). Résolument engagés politiquement contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à la Droite, ils ajoutent à leur heavy des touches de trap et surtout des textes qui ne déposent pas les armes. Et ils chantent en français, ce qui est un point extrêmement agréable à une époque où la quantité d’anglais dans les groupes de métal ferait passer un chef de projet en marketing pour un Québécois.
Après 9 albums, ils arrivent à Nice avec leur dernier bébé : Tenace, dont la seconde partie sort fin octobre. Alors on se ramène au Stockfish parce que le 11 novembre, ça va être la furia sur des rythmes chauds, pour mettre le feu dans le cerveau !
11 nov 19h, Stockfish, Nice. Rens: etudiants.nice.fr/stockfish
photo: Mass Hysteria © Audrey Wnent