25 Fév La vérité du cœur, la liberté de Philippe Cara !
À Cannes, la MJC Picaud a su utiliser cette période de privation de plaisir que l’on nomme pompeusement « mesures sanitaires » pour livrer son plateau à des talents divers et les diffuser sur le net. Elle a même lancé une Web TV ! Philippe Cara y donnera un concert de fin de résidence, ce vendredi 26 février en direct sur la page FB de l’établissement cannois.
C’est le retour de la chanson engagée et poétique, populaire et généreuse, avec le concert de Philippe Cara : un remède au vote par défaut et à la droitisation de cette société de l’après, un vaccin contre le totalitarisme, une fenêtre poétique pour que vivent la liberté et l’amour envers et contre tout !
Philippe Cara revient sur scène après 10 ans d‘absence. Le chanteur du groupe En Vrac et d’Ailleurs ne pouvait pas nous laisser orphelin et c’est un de ses vieux potes, musicien, magicien, grand généreux devant l’éternel, qui l’a poussé : Greg Lampis. Ce dernier déjà connu pour tout ce qu’il a fait comme musicien et en studio pour pas mal de musiciens de la région n’en pouvait plus. Il avait envie de retourner « à la mine », « au charbon », et il désirait autant que nous les mots de Philippe avec cette voix exceptionnelle, grave et percutante.
Philippe, c’est avant tout un cœur énorme, mais c’est aussi l’engagement social, humaniste, politique… Il n’aime pas la « réunionite », ceux qui parlent beaucoup, mais ne font pas grand-chose. Il a dirigé un service jeunesse, s’occupant d’individus en difficultés, mais l’administration était trop formatée, trop lente et un peu trop craintive pour être concrète et lui convenir. Alors il a continué en franc-tireur, montant un groupe d’amis, sans structure et sans réunion, juste pour faire des repas et les distribuer à ceux qui étaient dans le besoin. Cara est comme ça : vrai, sincère, engagé et généreux, mais surtout actif et concret, et toujours poète.
Alors quand il chante, il ne passe pas par quatre chemins, et si certains n’ont comme repère que l’extrême droite, qu’ils la soutiennent ou la fuient, lui, emmerde « messieurs les fachos ». Enfin quelqu’un qui, sur scène, ne prend pas de paraboles pour dire ce qu’il pense et surtout n’emploie pas ce vocabulaire « politiquement correct » qui, au lieu d’employer le mot fascisme lui préfère populisme, amalgamant ainsi certains mouvements populaires progressistes avec la peste brune. Eh oui, les gars, c’est bien beau la chanson, mais on en a marre de vos complaintes niaises ou filtrées au vocodeur…
Philippe Cara est plus dans la lignée des Ferré, Brassens, Béranger, VRP, Têtes Raides, Ogres de Barback, Hurlements de Léo, Debout Sur Le Zinc et autres Négresses Vertes…
Il était en résidence à la MJC Picaud avec Romain Pazot à la guitare, Philipe Ciminato aux percussions et l’homme-orchestre Greg Lampis au saxophone, à la guitare et à la basse. Son concert de fin de résidence se diffusé sur FB ce vendredi 26 février à 19h, on compte sur vous ! Vous verrez… Ça booste et ça fait battre le cœur.
Rendez-vous vendredi 26 Février 2021 à 19h en streaming live sur :