Haut de gamme pour Beethoven (CHANGEMENT HORAIRE)

Haut de gamme pour Beethoven (CHANGEMENT HORAIRE)

MISE À JOUR
6 & 7 nov 19h, Auditorium de la Dracénie, Draguignan. Rens: dracenie.com

« Quiconque entendra ma musique sera délivré de la souffrance. » Beethoven, compositeur le plus joué au monde et l’un des plus mal connus, est célébré un week-end entier à l’Auditorium de la Dracénie, les 6 et 7 novembre, à l’occasion des 250 ans de sa naissance.

Le célèbre ensemble vocal Musicatreize, connu pour ses productions non-conventionnelles inaugurera ce week-end dracénois par un hommage exceptionnel. Pour sa création 12 lettres à Élise, l’ensemble a demandé à 12 compositeurs, dont plusieurs de nationalité germanique, d’écrire douze lettres à Élise pour un effectif allant d’une à douze voix avec piano (ou accordéon). Le programme permettra bien sûr d’entendre aussi d’autres oeuvres pianistiques du maître…

Suite le lendemain, avec le spectacle Looking for Beethoven, récit musical captivant du pianiste, compositeur, auteur et comédien Pascal Amoyel, bâti sur les 32 sonates pour piano du compositeur. Il nous révèle son destin tragique à travers une enquête précise et palpitante : enfant battu par un père alcoolique, adolescent moqué par les filles pour sa laideur, jeune homme pauvre, seul, mis en prison pour vagabondage, atteint de surdité totale, mal voyant et continuellement malade à l’âge de sa maturité… Est-ce bien la même personne qui créa l’universelle Ode à la joie ? Alors que la vie lui refusait la joie, Beethoven la créa lui-même dans sa musique pour en faire don à tous…

Pascal Amoyel raconte comment, à 20 ans, dans un parc, sa vie changea. Il y entendit résonner une musique « d’une douceur quasi irréelle, comme condensant toute la destinée humaine. » Amoyel n’aimait pas Beethoven, qu’il trouvait trop « sauvage » pour laisser place au rêve et à la paix, en outre inaccessible aux jeunes interprètes dans les conservatoires. Il découvrait soudain « une musique fragile, tendre, profondément humaine« . Un jour faisant fi des préjugés, il mit sur son piano les 32 Sonates, « véritables sonates-confessions dans lesquelles Beethoven indiqua qu’il y déposa toute sa vie (…) Ce spectacle est l’aboutissement de l’enquête sur l’un des plus grands génies que le monde ait porté. Sa musique, universellement célébrée, cache un homme méconnu qui voulait par sa musique tracer une Voie pour l’Humanité. » Un portrait puissant loin des clichés austères qui lui sont rattachés !