27 Avr Jongler avec sentiment
Quentin Brevet a quitté la boulangerie pour la jonglerie. Grand bien lui en a pris, car en chemin il est devenu également danseur, clown, acrobate… et surtout poète.
Le 23 avril dernier, Anthéa et ses équipes n’ont pas dérogé à leur récente tradition : nous offrir une vraie représentation en direct, depuis notre salon. Cette fois, les jeunes enfants étaient également conviés à déguster un spectacle, en famille : À tiroirs ouverts. Un spectacle pour rêver, rire et être tout ébaubi !
Anthéa a bien fait de repérer Quentin Brevet, à Aurillac, en pleine rue, quand le théâtre vivant avait encore cours. Ce jeune artiste a plusieurs balles dans sa besace : après avoir suivi notamment les cours de jonglage d’Arc en cirque, Centre régional des arts du cirque, situé à Chambéry, Quentin Brevet est parti direction Bruxelles et sa grande école, afin de se perfectionner aussi en scénographie, clownerie… Il a ainsi derrière lui déjà vingt années de pratique en cirque et jonglage, dont 15 ans en tant que professionnel.
Il a fallu 3 ans à Quentin Brevet pour écrire ce spectacle À tiroirs ouverts, dans lequel il reprend et creuse le personnage du Majordome, sérieux, absurde, faussement maladroit, un solitaire qui murmure tout seul, qui est drôle malgré lui, un musicien, un acrobate, un danseur qui peut entamer un ballet détonant avec 6 balles en silicone, qui semblent parfois douées de vie.
Créé en 2019, ce spectacle a hélas été stoppé en plein envol, comme tant d’autres à cause de la crise Covid. « Cela a été un peu dur de jouer ce spectacle si peu, précise Quentin Brevet. Je suis donc particulièrement content d’avoir pu le montrer à Anthéa. Il est encore tout neuf. Je continue à le répéter, à le faire progresser. J’ai également en création un autre numéro en duo ou en trio, mais là, il faudra attendre 2024 ! »
Théâtre dans le théâtre, le décor du Majordome d’À tiroirs ouverts est une mini-pièce, une mini-scène, un mini-monde où tout prend une dimension, une poésie et une musicalité… spectaculaires. Comme écrit sur le site de Quentin Brevet : « Des défis et exploits traversés. Jouer pour survivre, s’inventer un ailleurs ».