Roots, rock, reggae

Roots, rock, reggae

Le Festival de Néoules revient dans le game avec force et fracas. Au programme : du dub, du reggae, et même un peu de punk breton pour réveiller l’anar qui sommeille en vous.

Le Festival de Néoules est un peu comme N’Golo Kanté. Il est petit, il est mignon et il est très très bon. Depuis maintenant 30 ans, ce festival entièrement bénévole propose une affiche qui pète littéralement la classe. Et cette année, malgré le contexte un tantinet chaotique, l’affiche est toute prête et toute belle. Au programme, une ambiance bien roots, comme on les aime, pour 4 jours enfumés.

Le premier soir verra donc passer les Ramoneurs de Menhirs, jouissif mélange entre le punk et la musique bretonne mené par le toujours flamboyant Loran des Bérurier Noir. Pour faire baisser un peu la tension, ils seront accompagnés au cours de la soirée par les hippies des Tambours du Bronx et de La P’tite Fumée.

La seconde fournée mettra à l’honneur Naâman, qu’on ne présente plus comme tous ceux qui pèsent dans le milieu, tandis que Raspigaous viendra nous régaler avé leur reggae de Marseilleuh.

Si vous avez survécu à ces deux jours dans la pinède, vous pourrez encore aller vous offrir à Danakil, l’une des références du reggae roots, ainsi qu’aux anciens de l’Orchestre National de Barbès qui vont vous montrer ce que c’est que la musique algérienne à la sauce 18e. De la valeur sûre pour gens de goût.

Pour clôturer le festival, nous aurons notamment droit à Clinton Fearon, reggae jamaïcain en poche et dreadlocks en tête. Enfin, les Ogres de Barback vont faire étalage de leurs 25 ans d’expérience de la scène et vous expliquer pourquoi ils sont des piliers de la musique française.

21 au 24 juil, Site de Châteauloin, Néoules. Rens: festival-de-neoules.fr

(photo : Clinton Fearon © Bernard Benan)