Jack London, ou la vie dans les bois

Jack London, ou la vie dans les bois

Après sa Machine de Turing qui revenait sur la vie du célèbre mathématicien britannique, Benoit Solès s’attaque cette fois-ci à un homme et aventurier qui a marqué l’histoire de la littérature : Jack London. À découvrir en ouverture de saison du théâtre Anthéa, à Antibes, le 14 septembre.

Marin, chercheur d’or, journaliste, romancier… Jack London est un touche-à-tout aux passions multiples. Dans La maison du loup, on retrouve pourtant l’écrivain en panne d’inspiration dans sa grande propriété en pleine nature. Au même moment, l’ancien prisonnier Ed Morell se bat pour la libération de son ami Jacob Heimer, condamné à la peine de mort. C’est la compagne de London, Charmian, qui va inviter Morell chez eux en espérant ainsi redonner le goût de l’écriture à son mari et raviver en lui son combat pour la vie. Les destins des deux hommes vont se lier et se retrouver autour d’un même désir : l’envie de liberté.

C’est enfermé chez lui lors du confinement que Benoit Solès, en manque de voyage et de liberté, s’est plongé dans les écrits de London. Lors de sa lecture du Vagabond des étoiles, il découvre l’histoire vraie d’Ed Morell, prisonnier condamné à l’isolement dans une cellule qui met en place une technique d’auto-hypnose pour quitter son corps et voyager mentalement. Inspiré par ce destin hors du commun, il décide de monter une pièce où Morell et London se rencontreraient.

Mise en scène par Tristan Petitgirard, La maison du loup explore des thèmes universels comme l’inspiration, le retour à la nature, la peine de mort, mais aussi d’autres, devenus très sensibles aujourd’hui, tels que le traitement infligé aux animaux ou encore la place de la femme dans la société. De passage à Anthéa le 14 septembre pour ouvrir la saison, Benoit Solès, Amaury de Crayencour et Anne Plantey rendront hommage à la vie et l’œuvre de Jack London encore trop peu mises en avant au théâtre.

14 sep 20h30, Anthéa, Antibes. Rens : anthea-antibes.fr

(photo : La maison du loup © Fabienne Rappeneau)