Exotisme féminin

Exotisme féminin

Parmi tous les artistes à l’affiche dans la région en novembre, deux ajouteront une touche d’exotisme à la liste. Flavia Coelho, chanteuse brésilienne que l’on retrouve régulièrement (elle habite Salernes !), et Djazia Satour, que l’on connaît moins.

Née à Alger, Djazia Satour arrive en France à l’âge de 10 ans et met les pieds dans un studio d’enregistrement pour la première fois à 15 ans afin d’y enregistrer des chœurs. Et là tout bascule. Elle visite le monde de la musique par le biais de différents groupes, notamment de trip-hop pendant quelques années, puis de soul et de blues. Après ces quelques années à se faire les dents, elle décide de se lancer dans une carrière solo. Dans un style qui lui est propre – mélange de pop, de folk indie et de chaâbi algérien (ce qui grosso modo, signifie pop en arabe !) – on peut aussi reconnaître les rythmiques très typées d’un bendir, instrument traditionnel du Sud de l’Afrique, qui accompagne à la perfection la chanteuse sur des textes tantôt en anglais tantôt en algérien, ainsi que les mélodies d’un banjo et d’une mandole. En 2020, elle sortait son deuxième album Aswât (Des voix) qui, loin de céder aux tentations passéistes, va chercher dans la tradition de nouvelles opportunités artistiques.

Djazia Satour: 18 nov 20h30, Espace Gérard Philippe, La Garde / Flavia Coehlo (en duo avec Victor Vagh): 20 nov 20h30, Théâtre de l’Esplanade, Draguignan. Rens: tandem83.com, ville-lagarde.fr & theatresendracenie.com

(photo : Djazia Satour © Yannick Siegel)