Beauté pure

Beauté pure

Du cirque à la danse, en avril, le Carré de Sainte-Maxime offre une large place au corps en mouvement, audacieux dans son déplacement, poétique dans sa mise en scène. Deux spectacles qui répondent à cet engagement physique total de l’artiste capable de nous éblouir par des performances athlétiques habilement masquées par un esthétisme épuré qui valorise la qualité d’exécution.

Backbone est un show spectaculaire qui a débuté son tour du monde bien avant la pandémie, remportant au passage de multiples récompenses, des États-Unis à l’Australie. C’est d’ailleurs en Australie que la Cie Gravity & Other Myths (G.O.M) a vu le jour en 2009. Son but était de réinventer le porté acrobatique qui prend appui sur la force du collectif constitué d’individus pleinement investis et d’une grande virtuosité, mais également capables de se manifester une absolue confiance mutuelle. Car seule la foi en l’autre autorise les acrobates à se lancer dans des créations novatrices, incitant au dépassement de soi et à l’imagination de figures encore jamais réalisées. Backbone réussit à concilier la force avec l’émotion, le tout dans une bonne humeur communicative.

De la virtuosité ? Les Ballets Jazz de Montréal n’en manquent pas non plus. Implantés à Montréal, la compagnie fête cette année ses 50 ans. Si dans un premier temps, elle a mis en avant la création canadienne, elle a rapidement invité des chorégraphes de renommée internationale. Dance Me, l’une des dernières pièces inscrites à son répertoire, est un spectacle conçu par trois chorégraphes contemporains : Andonis Foniadakis, Annabelle Lopez Ochoa et Ihsan Rustem. Ce ballet en cinq actes est un hommage à la carrière de Léonard Cohen qui fait écho à l’univers poétique du chanteur. Du solo aux tableaux d’ensemble parfaitement synchronisés, Dance Me est l’occasion pour la compagnie de faire la démonstration de son excellence, tout en énergie, beauté et fluidité.

Backbone : 8 avr 20h30
Dance Me : 16 avr 20h30
Carré Sainte-Maxime. Rens: carre-sainte-maxime.fr

photo : Dance Me © Marc Montplaisir