Lettre à Vincent Dedienne

Lettre à Vincent Dedienne

Cher Vincent,

Je vous ai découvert via une vidéo lors de vos débuts sur Canal +, avec votre chronique Bio interdite. J’ai été derechef scotchée par votre sourire, votre ton, votre joyeuse et rafraîchissante insolence, votre impudeur pudique. Quelques années plus tard, j’ai assisté à votre premier spectacle S’il se passe quelque chose, à Anthéa. Vous y aviez osé (et vous aviez bien fait), arriver nu sur scène. Ce spectacle a d’ailleurs reçu le Molière de l’humour en 2017, non pas parce que vous étiez nu, quoique, mais parce que vous y étiez tout bonnement irrésistible et émouvant.

Par la suite, je vous ai également aimé à la radio et au cinéma et, notamment, l’an passé dans L’étreinte, avec Emmanuelle Béart.

Cette année, je retournerai avec délice à Anthéa, ou au Théâtre Princesse Grace, afin d’y découvrir votre deuxième seul en scène, baptisé Un soir de gala. Seul en scène, mais à n’en pas douter, avec un nombreux et fidèle public.

Vous aussi vous êtes fidèle. La preuve, vous êtes toujours produit par Laurent Ruquier depuis 2014, comme Gaspard Proust, Thomas VDB et Michaël Gregorio. Une bien belle compagnie. Et toujours entouré de vos complices d’écriture : Juliette Chaigneau, Mélanie Le Moine – et Anaïs Harté désormais.

Cette fois, nulle autobiographie, mais une galerie de personnages, « des héros et des ordures… des gens. » Gageons que nous retrouverons votre signature : l’art d’égratigner les gens avec tendresse, de leur pardonner leurs failles, si grandes soient-elles, de les rendre plus beaux ou plus drôles qu’ils ne sont… De leur insuffler un peu de votre joyeuse énergie et de votre âme. Quoi qu’il en soit, j’ai hâte. D’ici là, je vous souhaite, selon vos vœux, une histoire d’amour torride à l’autre bout du monde, de remplacer un jour Ryan Gosling et, surtout, surtout de réussir enfin vos cakes aux olives…

12 avr 20h30, Théâtre Princesse Grace, Monaco. Rens: tpgmonaco.mc
27 & 28 mai 20h30, Théâtre Anthea, Antibes. Rens : anthea-antibes.fr

photo : Vincent Dedienne © DR