Retrouvailles enflammées

Retrouvailles enflammées

Le festival Reconnexion Ramatuelle est plus qu’un événement artistique, c’est une lettre d’amour au Sud, un réel hommage rendu aux artistes qui redécouvrent leur territoire d’origine après un exil créatif.

Pour sa 1e édition grand format, après une version «beta» en 2019, Reconnexion Ramatuelle nous livrera deux concerts au Théâtre de Verdure, un autre sur la plage de l’Escalet, ainsi qu’une exposition d’arts plastiques au Garage, du 5 au 24 juillet. L’essence profonde du festival, porté par l’association Autre Scène, réside en des retrouvailles enflammées et émouvantes, un moyen unique de livrer au public des représentations singulières.

Alors qu’il rendait visite à sa ville natale, Antoine Bienvenu tomba amoureux du premier «mini-festival» en 2019. Voilà pourquoi, 3 ans plus tard, il revient avec, dans ses bagages, un nouvel album et son ami Alex Beaupain. Entouré de «sudistes», celui-ci sera le seul «étranger» de la manifestation, mais pas des moindres ! Auteur-compositeur-interprète figurant parmi les étoiles montantes de la chanson française, il nous livrera un set en trio piano-violoncelle-voix. Talentueux à souhait, tout ce qu’il touche devient de l’or et tous ceux qui l’écoutent perdent le Nord.

Le festival sera aussi l’occasion d’assister à la première scène du Tropézien Tenessee Larribe (en mode plage, il y a pire !) et de découvrir le duo électro post-punk À Tâtons, composé de Juliano Gil et David Gauthié, ainsi que le groupe Merle et son leader Nicolas Delaffon qui feront entendre leur beau ramage.

Côté arts visuels, l’artiste ramatuelloise Lenny, à qui l’on doit l’identité visuelle du festival, la plasticienne Elisa Glo et la photographe plasticienne Marina Germain nous livreront une exposition haute en couleur, mêlant le trait urgent de l’américain Keith Haring, l’orange de la terre du Var, et les reflets azur de notre Méditerranée.

Concerts : 10 au 12 juil / Exposition : 5 au 24 juil. Ramatuelle. Rens : FB reconnexion.ramatuelle

photo : Alex Beaupain © Maxime Ballesteros