Toulon en plein coeur

Toulon en plein coeur

Colette Servières, femme épanouie, souriante, battante, embrasse pleinement la vie ! Toulonnaise expatriée à Paris, elle vient de publier son dernier ouvrage Toulon en plein coeur.

Née avec un sens inné de la poésie, une plume ancrée au cœur et à l’âme, elle choisit si parfaitement les mots pour décrire Toulon que c’est un bonheur, une découverte que son livre, plaisir plus encore pour les Toulonnais ! Même pour les « étrangers » du Nord, qui, passant sur les quais après la visite du Musée de la marine, s’arrêtèrent à la Librairie du Port, enchantés de l’entendre lors d’une rencontre-dédicace, prirent son Toulon en plein cœur en souvenir de leur passage à la pointe du Sud !

Colette Servières connait la ville dans ses moindres recoins, ses plus anodins détails. Elle possède un sens incroyable pour analyser chaque chose et donner au lecteur l’impression qu’il découvre son Toulon chevillé au cœur avec un regard nouveau ! Cette toulonnaise depuis 5 générations écrit de petites merveilles. Son livre est un hymne poétique, un regret de sa ville du bord de mer, du Haut-Var et de sa Provence décrit si joliment, avec de si belles expressions, que ses mots sont comme des bouquets de fleurs parfumées. On découvre un Toulon qui nous parait embelli !

Une seule envie lorsqu’on referme son opus : le relire ou chausser des baskets pour courir à la découverte de Toulon en plein cœur ! Le prendre comme guide touristique, arpenter rues et ruelles, marcher jusqu’au Mourillon où comme d’autres écrivains elle vécut … Frôler le Fort Saint Louis, quitter la mer et bifurquer vers le quartier des « Petites alliées » (de Claude Farrère) où se trouvait dans une maison toujours présente une fumerie d’Opium ! Colette nous vend du rêve : Toulon d’autrefois, de sa mémoire de lycéenne. Tous ses souvenirs chevillés à l’âme et au cœur, ceux que tous les exilés ont pu en garder, avant de découvrir Paris… Du rêve et de l’espoir ! On sait bien qu’il faut partir pour revenir savourer ce que l’on a perdu…

Et l’écrivain revient inlassablement, car Parisienne elle n’est jamais vraiment devenue… Son corps arpente quotidiennement Lutèce, son âme est emplie de Telo Martius, de Méditerranée, de bleu, camaïeu de ciel et de mer, de parfums de Provence, de l’huile d’olive à la lavande, des senteurs du marché du Cours Lafayette, tel que Bécaud le toulonnais le chantait !

Elle dédie son ouvrage « à ces distilleurs de bonheur toulonnais dont j’ai tant de plaisir à savourer les mots, Jean Rambaud, Marcel Migozzi, Patrick Lorenzini, qui ont su capturer cette indicible lumière de l’enfance qui ne mourra jamais« . Yves Stalloni, de l’Académie du Var, est l’auteur de sa postface.

Hommage aux plumes si belles qui ont immortalisé l’historique port du Levant détruit par les foudres du sabordage et mille autres périls, et qui, baigné par le soleil et la mer, balayé par le mistral, toujours, vit autrement … Colette Servières publia en 2013 chez Beaupré, Petit dictionnaire sentimental et fantaisiste de Toulon, un autre petit bijou !

Toulon en plein coeur de Colette Servières, FeedBack Éditions, photo de couverture Frédéric Buquen

photo : Colette Servières (à gauche) lors de sa signature Librairie du Port de Toulon © Claudie Kibler Andreotti