Altherax : débauche calorique

Altherax : débauche calorique

L’Altherax est chaude comme une baraque à frites ! Sauf qu’ici ce sont des mandales sonores que tu prends dans la bouche. Et en mars, le menu de la salle azuréenne est copieux et gras à souhait…

On attaquera le 4 mars avec la bass house d’Habstrakt, petit français expatrié aux USA qui quitte provisoirement sa Cité des Anges adoptive pour faire un petit coucou à notre vieille Europe et ses habitants désabusés. Ensuite, on rebranche les guitares, on ressort la minerve et on prévoit les bouchons d’oreilles pour les plus sensibles. Car s’enchaîneront une soirée Trash Groove Metal avec les darons toulonnais d’eOn, accompagnés de Swarm et Leipzig ; une soirée darkwave/post-punk/goth/EBM/electro-indus, avec un DJ set sombre à souhait de Neka Damage, et un petit plateau franco-italien où la fuzz sera reine : Baston Baston Club, du côté des amateurs de baguette, puis Haji et Fuzz Popvli, pour les mangeurs de spaghetti.

T’en veux encore du cliché ? Eh bien, pour ceux-là, c’est raté… Avec leurs têtes de post-ados qui semblent avoir vu le loup pour la première fois la nuit dernière, difficile d’imaginer ce qu’ils envoient dès lors qu’ils se pointent sur scène sous le nom Johnny Mafia… Pourtant, les Princes de l’amour – c’est le nom de leur 2e album – pratiquent un garage punk de bon aloi, teinté d’un esprit 60’s mais façon Stooges. Une recette à laquelle ils ont ajouté une pincée d’indie rock 90’s dans leur dernier opus, le bien nommé Sentimental, où planent les Pixies et autres Breeders. Bref, autant de références que les mecs ont sucés jusqu’à la moelle, alors qu’ils n’étaient même pas encore des projets dans l’esprit de leurs parents respectifs quand ce cher Franck Black poussait ses premiers cris dans les clubs de Boston. Respect.

Détails des dates dans l’agenda. L’Altherax, Nice. Rens: FB AltheraxMusic

photo : Johnny Mafia © Maxime Tanchaud