Panorama sur le cinéma italien

Panorama sur le cinéma italien

Des films inédits et d’autres à revoir, des rencontres avec des réalisateurs transalpins et des événements en série… Bienvenue aux 37es Journées du cinéma italien, qui s’installeront du 11 au 25 mars à l’Espace Magnan à Nice.

L’Espace Magnan et le cinéma italien, c’est une belle histoire qui en est à sa 37e année, et tout va toujours pour le mieux. À l’affiche pour cette nouvelle édition, des longs métrages inédits en France, et une sélection de films à voir ou revoir. Bref, l’occasion de se mettre à jour avec la production italienne récente (mais pas seulement) et de retrouver les acteurs qui font l’actualité de l’autre côté des Alpes depuis plusieurs années. Comme les prometteurs Luca Marinelli et Alessandro Borghi dans Le otto montagne, les toujours impeccables Toni Servillo, Silvio Orlando, ensemble dans Ariaferma, autour de l’univers carcéral et de la fraternité, ou séparément dans Qui rido io, une plongée dans le théâtre napolitain du début du XXe siècle, réalisé par Mario Martone. Un Mario Martone qui convie, dans Nostalgia, film traitant finement de la mafia, un toujours épatant Pierfrancesco Favino, que l’on retrouvera également dans l’inédit Corro da te, avec Miriam Leone et Michele Placido. Un film qui ouvrira le festival le 11 mars.

Difficile de faire ressortir des moments forts tant la programmation est pointue, tout en étant grand public ! Mais on peut citer la venue du réalisateur Davide Minnella, le 18 mars, pour son film La cena perfetta, sous le haut patronage du Consulat Général d’Italie à Nice, ou la soirée du 24 mars, en partenariat avec l’association Dante Alighieri de Nice, lors de laquelle sera projeté Il Colibri de Francesca Archibugi, à la distribution impeccable : Pierfrancesco Favino (qui est partout), Nanni Moretti et Bérénice Bejo. Enfin, dans le cadre des 50 ans de l’Association des Professeurs d’Italien (API), le 17 mars, Sophie Salviati donnera la conférence Le Caravage, quand la vérité rend libre, en amont de la projection du film de Michele Placido, L’ombra di Caravaggio

Le samedi 25 mars, la soirée de clôture permettra de désigner le Prix du public et le Prix du jury jeune, avant laisser les spectateurs profiter d’un film inédit en France, Lasciarsi un giorno a Roma d’Edoardo Leo, fausse comédie romantique sur la difficulté de se séparer après plusieurs années de vie commune. Un festival gargantuesque lors duquel vous pourrez vous rincer l’œil avec l’exposition photographique de Divo Cavichioli, dédiée à deux tournages mythiques du plus célèbre poète italien du 20e siècle, Pier Paolo Pasolini sul set : Mamma Roma e Uccellacci e uccellini.

11 au 25 mars, Espace Magnan, Nice. Rens:  espacemagnan.com
photo: Il Colibri © DR