L’héritage de Kolinga

L’héritage de Kolinga

La vague Kolinga est en train de déferler sur l’Hexagone avec son deuxième album Legacy. Délaissant désormais son côté électronique, le groupe a choisi de partager une poésie humaniste, acoustique et multiculturelle.

Kolinga, qui avait commencé en duo avec les loopers d’Arnaud Estor (aussi guitariste) accompagnant la voix de Rébecca M’Boungou (repérée par Gaël Faye qui avait noté une belle qualité d’écriture), passe dans une nouvelle dimension de plaisir avec un line-up complété par : Vianney Desplantes (euphonium), Jérémie Poirier-Quinot (claviers, flûte), Nico Martin (basse), Jérôme Martineau-Ricotti (batterie).

L’excellent label Underdog Records, qui ne se trompe jamais dans ses choix d’artistes, a signé le groupe pour ce deuxième album aux accents afro-soul-pop, encore un signe de qualité. Si l’on ajoute le sublime clip de Nguya Na Ngai, titre hommage à la force des femmes, au son et à l’esthétique éblouissants, alors là… Legacy était très attendu pour se faire une idée plus complète du talent de ce groupe. La découverte est véritablement à la hauteur des attentes. L’opus englobe la musique africaine, le folk, la soul ou le rap avec une jubilation communicative, le tout chanté en français, anglais ou lingala, comme un héritage culturel et musical que le groupe partage.

Cette énergie et cet esprit se ressentent sur scène où les performances scéniques de Kolinga ne laissent personne de marbre. Au mois de mai au Pradet, puis en juin à Antibes, lors du festival Nuits Carrées, ce sont deux chances de découvrir Kolinga sur scène qui s’offrent au public azuréen.

12 mai 20h30, Espace des Arts, Le Pradet. Rens: le-pradet.fr
23 juin 19h, Esplanade du Près des Pêcheurs, Antibes. Rens: nuitscarrees.com

photo: Kolinga © Aurélie Chantelly