23 Mai Le plus petit des grands festivals
Tels sont les mots d’Alban Leloup, co-directeur artistique avec Thomas Layrac du Peillon Jazz Festival, attendu du 30 juin au 3 juillet prochain. Eh bien, pour sa 3e édition, le bougre ne faillira pas à sa réputation.
Le programme de cette 2e édition est vertigineux, et rien que ces quelques noms feront vibrer plus d’un amateur : André Ceccarelli, parrain du festival, en quartet avec Sylvain Luc, Stéphane Belmondo et Thomas Bramerie. Un allstar band de luxe ! Notons que – ô bonheur – Bramerie et Ceccarelli feront également partie d’un trio exceptionnel en compagnie d’un maestro italien, le pianiste Giovanni Mirabassi.
Les dames seront très présentes cette année, avec notamment deux divas d’outre-Atlantique, mais très francophiles : Robin Mc Kelle et China Moses, grandes chanteuses devant l’éternel, swingueuses et blueswomen hors pair. Frissons garantis. Autre invité de marque, le saxophoniste Samy Thiébault. Messager de la créolité et porteur de la musique des Caraïbes dans l’univers de la Note Bleue, pour lui « le jazz doit se percevoir avant tout comme universel ». On est bien d’accord ! Un moment festif garanti, porté par un line-up solide, quasi 100% féminin : Jeanne Michard (sax), Carine Bonnefoy (piano), Julie Saury (drums) et Felipe Cabrera (contrebasse).
Le final du festival devrait être grandiose, avec le concert Jean-Pierre Como, autour de son projet My Little Italy. Une manière astucieuse de marier La Botte voisine et les États-Unis, patrie du jazz. Le pianiste français d’origine transalpine sera accompagné par le grand chanteur italien Walter Ricci (récemment entendu avec le Nice Jazz Orchestra), le bassiste toulonnais – mais international – Rémi Vignolo, et l’incontournable André Ceccarelli à la batterie.
Enfin, si leurs noms résonnent un peu moins que d’autres, signalons les venues de l’accordéoniste Christophe Lampidecchia, du pianiste Giovanni Gambino, et du contrebassiste Clovis Nicolas. Sans oublier le « concert surprise » du 1er juillet, lors duquel les co-directeurs artistique, Alban Leloup et Thomas Layrac, se mueront en musiciens en compagnie de… Eh bien, vous le découvrirez le moment venu !
Voilà qui augure d’un bien beau festival à la fois aventureux et respectueux des traditions, dans un endroit perché et – n’ayons pas peur des mots – paradisiaque, à 20 minutes de Nice. D’ailleurs, selon les envies (et le portefeuille), foodtrucks, bistronomie et gastronomie seront accessibles à tous, car « à Peillon, c’est le jazz, la vue et la fourchette en plus !« , nous indique-t-on. Que demande le peuple ?
30 juin au 2 juil, Village de Peillon.
photo: © Bruno Tocaben