En immersion avec Chassol

En immersion avec Chassol

Je crois, qu’enfin, je ne cherche plus à comprendre pourquoi j’aime la musique de Christophe Chassol. J’ai atteint cette acceptation : il n’est pas nécessaire de mettre des mots sur sa magie sonore et visuelle. En revanche, son concert à Anthéa, lors de la dernière soirée Immersion, m’a conforté dans quelques certitudes. Je suis sûr de ne pas être seul à aimer son univers…

La salle est pleine, le bonheur se lit dans le sourire du public, dans son envie de partager ce moment. Même si je ne suis pas un grand fan des « best of » et que les créations de Chassol se dégustent en entier, ce format était clairement l’idéal pour fêter les 10 ans du théâtre ainsi que la fidélité d’Anthéa aux œuvres de Chassol, nous permettant de découvrir Indiamore, Big Sun et Ludi.

Pour cette fois, son batteur/complice Mathieu Edward n’est pas présent pour des obligations, dirons-nous, alimentaires. C’est Japhet Boristhene qui le remplace et bien que cela soit son premier concert avec Chassol, la fusion, si importante dans ce duo, est parfaite. Une raison supplémentaire de surveiller ce batteur que l’on retrouvera en septembre dans le projet Jasual Cazz qui s’annonce déjà bien intéressant.

Cette soirée Immersion en compagnie de Chassol débute par une incursion dans Big Sun et ce chant d’oiseau sur lequel le pianiste s’amuse à tourner autour. En fait, je suis ravi de pouvoir entendre un peu de toutes ses créations : le Concerto pour Batterie et Cour de Récréation, Rollercoaster ou Dribble and Beats de Ludi, Little Krishna & the Girls ou Our Father d’Indiamore ou encore l’une des parties du Carnaval de Big Sun. Et l’on se réjouit de voyager entre France, Inde, Martinique ou Japon et d’entendre quelques-uns des meilleurs thèmes de ses trois albums. Un concert de Chassol, c’est un voyage sonore qu’on oudrait voir durer éternellement. Maintenant, ça aussi c’est une certitude.