31 Oct Carnet de voyage
C’est le thème du concert programmé au Palais Neptune de Toulon, le 2 novembre, avec Laurence Monti, violoniste super soliste de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon.
Pour le premier concert symphonique de sa saison, l’Opéra de Toulon propose un périple musical à travers l’Europe, avec son orchestre dirigé par Karel Deseure, également flûtiste, et la violoniste Laurence Monti. Un programme partant d’une Italie teintée d’Orient avec l’ouverture de Semiramide de Rossini jusqu’aux landes nordiques et embrumées qu’offre la Symphonie Écossaise de Mendelssohn. Quant au sublime Concerto pour violon n°3, interprété par notre super soliste, il fera entendre l’Autriche du divin Mozart.
«Mozart ce n’est pas une virtuosité comme Paganini. Il faut avoir un son clair. C’est une musique élégante, car le compositeur possède une grande maîtrise de la pureté du son, ce qui exige une musique épurée», nous a confié Laurence Monti. «Pour une violoniste tout est difficile quand on veut bien faire ! Mais il vaut mieux avoir la joie de jouer dans son propre orchestre, où règne une bonne ambiance, et échanger de la musique avec des gens que l’on aime. C’est un privilège. Ainsi la musique parle d’elle-même !» Elle évoque aussi le rôle d’un soliste dans ce type de rendez-vous : «L’interprète est là pour transmettre une émotion, au moment de jouer on ne pense plus à l’aspect technique. Il faut se laisser aller à l’émotion et surtout aimer les œuvres que l’on joue. Nos gestes sont conditionnés par notre travail. À la fin d’un concert, on sent si les gens ont eu une émotion ou non : c’est ce qui nous donne envie de recommencer, même si nous sommes toujours éternellement insatisfaits !» conclut la super soliste, âme du violon…
2 nov 20h, Palais Neptune, Toulon. Rens: operadetoulon.fr
photo : Laurence Monti © Didier Guilleux