27 Fév Musique du corps
Après 8 ans de silence discographique, Faada Freddy s’apprête à sortir Golden Cage, un album qu’il défendra sur les routes de France. Deux haltes sont prévues dans la région, en mars au Broc.
Faada Freddy est un chanteur d’origine sénégalaise, issu de la scène hip-hop à ses débuts. Aujourd’hui en solo, sa musique va désormais bien au-delà. Au carrefour du gospel et de la soul, son concept original, lancé avec son 1er album Gospel Journey en 2015 : une musique « 100% organique et 0% technologique« , explique-t-il. Bref, de la musique sans autres instruments que le corps ! Cela se ressent d’autant plus en live au cours de performances entièrement a cappella qui ne manquent pourtant pas d’énergie, et encore moins de groove. En témoigne son concert à l’Olympia de Paris, où il était accompagné d’une chorale, renforçant une connotation négrospiritual qui imprègne nos oreilles dès les premières notes. À l’aise sur les grandes scènes comme les plus intimistes, l’artiste est un habitué des confrontations avec le public grâce à plus de 300 concerts qui ont suivi la sortie de son premier opus et lui valurent en 2015 une nomination aux Victoires de la Musique, catégorie « Révélation scène ».
Son dernier EP, Tables Will Turn, sorti en 2023 pour faire patienter son public en attendant Golden Cage, album à paraître le 1er mars 2024, était presque inespéré après 8 ans de silence discographique. « Quand tous tes rêves semblent se dissoudre dans un nuage de confusion, rappelle-toi que c’est juste un orage qui passe« , exprime le chanteur. Un joli pied de nez pour celui qui aurait pu (dû) devenir expert-comptable. C’est très certainement grâce à son esprit positif qu’il en est là aujourd’hui, sillonnant la France en partageant son amour et sa musique aux nuances gospel et soul, deux genres aussi organiques que sensibles et pleins de vie.
22 mars, Le Mas des Escaravatiers, Puget-sur-Argens. Rens: lemas-concert.com
23 mars, Les Arts d’Azur, Le Broc. Rens: lesartsdazur.net – FB pandaevents
photo : Faada Freddy © Omar Victor Diop