23 Avr 1978, un très bon cru
Après un album studio en hommage à Erykah Badu, José James revient avec un 12e opus, 1978, mélangeant encore une fois tout ce qu’il aime dans une recette novatrice et accrocheuse qui saura plaire à tous. À découvrir sur la scène du Théâtre Lino Ventura à Nice, en mai !
Entre jazz, soul, funk, et bien évidemment hip-hop (voire house par petites touches !), tout est réuni pour déclencher chez l’auditeur un mouvement de tête incontrôlable et spontané. 1978 fait référence à son année de naissance, comme un flash-back nostalgique sur sa vie et sa carrière musicale. Un parcours et une signature qui n’auront eu de cesse d’évoluer depuis son premier album The Dreamer. José James a troqué les accompagnements aériens de piano pour des cocottes groovy et des lignes de basse soignées ou réadaptées dans ce style funky et suave dont il a le secret (écoutez le bijou Black Orpheus) depuis Lean on Me, son hommage à Bill Withers. On peut retrouver à ses côtés le rappeur belge Baloji sur Dark Side of the Sun, dont la batterie a clairement été inspirée par l’influence de J Dilla sur les passages hip-hop. Il est évident que le chanteur de Minneapolis a été particulièrement influencé par cette culture comme en témoigne sa reprise de Park Bench People (morceau de Freestyle Fellowship) présent sur The Dreamer, et qu’il reprend à l’envi en live.
Signalons que le Théâtre Lino Ventura accueillera également Zoufris Maracas, début mai, pour un autre concert organisé par Panda Events. Cette fusion entre des cultures aussi différentes que sont la chanson française, la musique traditionnelle africaine, sud-américaine ou encore andalouse, offre un résultat à l’énergie contagieuse, renforcée par un beau bastringue composé de trois guitares, deux voix, une basse, une batterie et deux cuivres !
Zoufris Maracas, 10 mai • José James, 30 mai. Théâtre Lino Ventura, Nice. Rens: panda-events.com
photo: Jose James © Janette Beckman