De l’électricité dans l’air

De l’électricité dans l’air

En mai, C’Picaud accueille Lysistrata ! Avec un 3e album tout frais, le trio charentais compte bien nous envoyer son mélange de post-hardcore et d’indie rock dans les oreilles.

Malgré son changement de nom il y a de ça quelques temps déjà, C’Picaud fait tout comme d’habitude et continue d’aligner une prog’ qui fait plaisir. En mai, on aura droit à Lysistrata, un trio de potes venus faire état de leur expertise en rock dans nos contrées. Mais qui que c’est donc Lysistrata ? Déjà, le nom vient d’une pièce d’Aristophane dans laquelle les femmes font la grève du sexe pour que leurs gros bourrins de maris arrêtent de s’éventrer à la guerre. Ça a l’air d’une tragédie dit comme ça, mais c’est une comédie. Le Trio s’est lui lancé il y a maintenant 10 ans dans le rock. Après deux EP, ils se démarquent de plus d’un millier de candidats et remportent le Prix Ricard S.A Live Music en 2017. Et quand on gagne un concours avec « Ricard » dans le nom, on peut se dire avec fierté qu’on a d’ores et déjà réussi sa carrière ! Mais pour eux, c’est surtout là que ça commence. Avec un premier album (The thread) la même année, ils peuvent enfin montrer leur large éventail de compétences et se plaisent à explorer un peu tous les styles du rock alternatif : indie rock, post-rock, hardcore, math rock… Depuis, ils ont sorti deux nouveaux albums, dont le dernier, Veil, en mars dernier. C’est donc à C’Picaud qu’on va pouvoir découvrir leur dernière création qui penche un peu plus (mais pas trop) du coté pop.

10 mai, C’Picaud, Cannes. Rens: mjcpicaud.fr

photo : Lysistrata © Emilija Milušauskaitė