Cinéalma : destins de Femmes

Cinéalma : destins de Femmes

Pour sa 18e édition, le festival Cinéalma, consacré au cinéma de la Méditerranée (et au-delà), proettera 34 films représentant 15 pays, du 11 au 21 octobre à Carros.

Solidement installée parmi les rendez-vous cinématographiques importants de la région, la manifestation proposée par l’association Cinéactions, son président Charles Scibetta et une équipe dynamique et efficace, attire chaque année un public de fidèles, et en séduit aussi un nouveau, ravi de voyager en cinéphilie durant une dizaine de jours. Cette année encore, une sélection marquée par un bouquet de 8 inédits, une quinzaine d’avant-premières, parmi plus d’une trentaine de films. Des réalisations en provenance de France, d’Italie, du Maroc, du Portugal, de Tunisie, d’Espagne, mais aussi d’Egypte, de Turquie, d’Iran, d’Arabie Saoudite, de Roumanie, de Somalie, d’Inde, du Costa Rica, d’Argentine… et un film scolaire espagnol. Des œuvres qui ont, pour certaines, été montrées dans les grands festivals comme Cannes, Berlin ou Venise. 

Le thème de 2024, Destins de Femmes, permettra de mettre en avant les valeurs de fraternité, de solidarité, de paix qui constituent l’âme du festival. Selon une tradition désormais bien établie, les séances (en VO sous-titrée) font l’objet d’une présentation, et lorsque les réalisateurs ou réalisatrices sont présent(e)s, l’échange permet d’aller un peu plus loin dans l’analyse. Parmi les films à découvrir absolument, certains sont déjà sortis, comme Les graines du figuier sauvage, dernière réalisation de l’iranien Mohammad Rasoulof après les remarquables Un homme intègre et Le diable n’existe pas, ou À son image, le nouvel opus de Thierry De Peretti qui, après s’être distingué avec Les Apaches et Une vie violente, reste fidèle à sa Corse natale. L’Italie, particulièrement à l’honneur, fera l’ouverture avec La Bella Estate, en présence de sa réalisatrice Laura Luchetti, et la clôture avec Parthénope de Paolo Sorrentino, tous deux projetés en avant-première. Soulignons par ailleurs l’aspect convivial qui préside à chaque édition avec plusieurs rendez-vous autour de repas, qui sont autant d’occasions d’échanger, de commenter, de discuter à propos des films programmés.

Les projections auront pour cadre la salle Juliette Greco, du 11 au 20 octobre, mais le festival jouera les prolongations, le 21 octobre, du côté du cinéma Rialto, à Nice, autre haut-lieu de la cinéphilie azuréenne. À l’affiche, deux films dont la présentation sera enrichie de la présence des réalisateurs : Mon père n’est pas mort du marocain Adil El Fadili et Gli agnelli possono pascolare in pace de l’italien Beppe Cino. L’équipe du cinéma niçois, autour de sa directrice Charlotte Echardour, s’associera donc à la manifestation carrossoise pour prolonger le plaisir d’un rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux d’un cinéma de qualité, ouvert sur le monde et rassembleur.

11 au 20 oct, Salle Juliettre Gréco, Carros – 21 oct, cinéma Rialto, Nice. Rens: cinealma.fr

photo : Parthénope © Pathé Films All Rights Reserved – Gianni Fiorito