03 Déc Rien que pour… Michel Legrand
Ce grand compositeur de musique de films – deux Oscars sur l’étagère – n’avait encore jamais fait l’objet d’un véritable documentaire retraçant sa vie et son œuvre. C’est chose faite avec Il était une fois Michel Legrand de David Hertzog-Dessites, un cannois qui a eu la chance et le talent de le suivre les dernières années de sa vie, jusqu’à son ultime concert à la Philharmonie de Paris. On connaissait le compositeur des films de Jacques Demy (Peau d’Âne, Les Demoiselles de Rochefort…), de L’Affaire Thomas Crown, mais on découvre un peu mieux son talent de compositeur de chansons de jazz ou de variétés, de même que ses talents de chanteur sur Les moulins de mon cœur. Le réalisateur peint un portrait juste et sensible – Michel Legrand n’était pas d’un caractère facile, alternant caresse et mauvaise humeur ou colère subite. David Hertzog-Dessites interroge ses proches collaborateurs ou des musiciens célèbres comme Sting, qui décrivent à la fois l’homme et tentent de cerner le génie. Le travail accompli autour du montage et des archives, certaines très rares, est monumental. À l’image de l’homme. Michel Legrand méritait un tel hommage depuis longtemps et c’est encore plus beau de le voir et de l’entendre au cinéma. Un cadeau que ce documentaire sorte dans les salles pour les Fêtes.
Il était une fois Michel Legrand de David Dessites-Hertzog, sortie le 4 déc