La Fête du Livre du Var se fait la belle !

La Fête du Livre du Var se fait la belle !

La Fête du Livre du Var déserte la Place d’Armes et pose son baluchon plein de bouquins au Palais Neptune, les 21, 22 et 23 novembre 2025 à Toulon. Une 28e édition présidée par la romancière Aurélie Valognes, avec un fil rouge dédié à Françoise Sagan, qui accueillera 350 auteur.es, parmi lesquels trois invités d’honneur : Anne Berest, Mathias Malzieu et Eric-Emmanuel Schmitt.

Ah, qu’il est loin le temps où les auteurs donnaient physiquement de leur personne pour faire vivre la Fête du Livre du Var ! C’était à la fin du siècle dernier, la ville de Toulon était alors sous le joug du Front National, lorsque le Département lançait la 1e Fête du Livre du Var, sous l’appellation Livres en toute liberté, pour « contrer » l’événement organisé par la municipalité et boycotté par la majorité des librairies de la ville et des éditeurs. Il soufflait – littéralement – un vent de liberté sur les premières éditions, installées sous chapiteau. Daniel Picouly, Président d’honneur en 2021, se souvient de sa première expérience à Toulon: « Nous avions dû évacuer le Salon, car il y avait des bourrasques terribles ! (rires) C’était sur le Port à l’époque. » Certains auteurs n’ayant pas hésité à prêter main forte pour les détails logistiques ! « Je viens à Toulon depuis longtemps, une ville où les perturbations n’étaient alors pas qu’atmosphériques, mais aussi politiques… On sentait qu’on n’était là pour des raisons non pas qui dépassent le livre – parce que le livre contient tout ça –, mais où tout est en harmonie avec ce qu’on est, avec ce qu’on pense. » Un acte fondateur que le Département du Var se remémore chaque année : « J’ai une pensée pour Hubert Falco, qui a lancé cet événement à une époque où il le fallait« , rappelait ainsi Jean-Louis Masson, actuel Président du Département, lors de la conférence de presse de cette édition 2025.

Nouveau lieu : le Palais Neptune

Une 28e édition qui tourne une page symbolique : après des années passées sous chapiteau, sur la place d’Armes, le grand rendez-vous littéraire du département prend ses quartiers au Palais Neptune, au cœur de Toulon. « On aura beaucoup plus de confort, et un grand amphithéâtre pour organiser les rencontres avec les auteurs et favoriser les médiations culturelles« , souligne Véronique Lenoir, Présidente de la Commission culture du Département. Le bâtiment comptant trois étages, chaque niveau sera dédié à un genre : la littérature générale au 1er, la littérature jeunesse au 2e et la BD au 3e – le rez-de-chaussée étant dédié à l’accueil et à la restauration. Cette année, 17 librairies venues de l’ensemble du territoire, illustrant « le grand maillage territorial » souhaité par le Département du Var, accueilleront sur leurs stands quelque 350 auteur.es – littérature, essais, BD, jeunesse – dont une cinquantaine originaires du Var. Les lecteurs pourront y glaner une dédicace, un échange, un mot rare de figures de la littérature contemporaine, et y croiser d’autres passionnés ou des curieux en goguette.

Liberté d’expression et émancipation des femmes

Cette Fête du Livre du Var 2025 sera placée sous le signe de la liberté d’expression et de l’émancipation des femmes, thèmes qui irrigueront les différentes rencontres au programme. Le public pourra notamment assister aux « classiques » que sont les grands entretiens, avec Éric-Emmanuel Schmitt, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Franz-Olivier Giesbert, Bruce Toussaint, Boris Cyrulnik, et la Présidente d’honneur Aurélie Valognes, bien sûr.

Sur la Scène littéraire, on alternera entre réflexion et rêverie : Lady Diana racontée par Annick Cojean, Cinéma, cinéma par Bernard Stora, La mémoire de la Shoah par Dominique Missika et Jérémie Dres, Antiterrorisme – la traque des djihadistes par Gilles Kepel et Jean-François Ricard, ou encore Grandir et conter avec Mathias Malzieu, Marcus Malte et Gilles Marchand. Sans oublier la rencontre Bonjour Françoise Sagan entre Anne Berest et le fils unique de l’iconique autrice, Denis Westhoff. Au total, 160 rendez-vous sont attendus tout au long du weekend !

À découvrir également : un espace À voix haute pour les amateurs de littérature vivante, avec lectures et des spectacles adaptés des ouvrages en compétition pour le Prix des lecteurs du Var 2025 (voir La Strada n°380, septembre 2025), comme ces lectures théâtralisées adaptées du Secret des mères de Sophie de Baere, et Le Lit clos de Sophie Brocas.

La journée du vendredi sera essentiellement dédiée aux collégiens varois avec des ateliers d’écriture, de lecture à voix haute, d’illustration, un concours d’écriture Françoise Sagan… Le tout en collaboration avec des auteurs confirmés comme René Frégni. Originaire de la région, il a reçu le Prix des Lecteurs du Var en 2023 pour son roman Minuit dans la ville des songes, et anime depuis 30 ans des ateliers d’écriture, notamment en prison – que notre homme a fréquenté après avoir déserté l’armée ! Les scolaires (re)découvriront également le 1er roman de Françoise Sagan, Bonjour Tristesse, à travers le regard de son fils Denis Westhoff.

Ce premier jour sera toutefois accessible à tous, et verra le Président du Département du Var, Jean-Louis Masson, inaugurer cette 27e édition à 15h30 et dévoiler les lauréats des Prix des lecteurs du Var et du Prix Encre Marine 2025

Le détail du programme est en ligne sur le site officiel fetedulivreduvar.fr. Vous pourrez y consulter, la liste des auteurs invités, le planning de leurs éventuelles interventions (rencontre, table ronde, atelier…), trouver leur emplacement exact, ainsi que leurs jours de présence sur le festival.


Aurélie Valognes : la vie en vrai

« Je sors rarement à cette période, c’est ma saison d’écriture. Mais pour la Fête du Livre du Var, j’ai fait une exception. » Dix ans après le succès de son 1er roman, Mémé dans les orties, Aurélie Valognes, qui a récemment sorti son 11e opus, La Fugue, présidera cette 28e édition.

Aurélie Valognes © Philippe Matsas – Editions JC Lattès

Romancière de l’intime, Aurélie Valognes cultive la simplicité. Elle pourrait pourtant se la raconter un peu avec 11 romans au compteur et des millions d’exemplaires vendus. Dix ans déjà que son 1er roman Mémé dans les orties, sorti au départ en autoédition, a conquis ses lecteurs, jusqu’à devenir un phénomène littéraire.

Née en 1983 en région parisienne, elle a quitté son job dans le marketing pour se consacrer pleinement à sa passion de l’écriture. Femme engagée, humaniste, Aurélie Valognes milite pour la démocratisation de la lecture (et de l’écriture), les droits des femmes, la liberté de créer, et défend depuis ses débuts une littérature accessible, mais nécessairement pas simpliste. Ses ouvrages, souvent décrits comme « feel good« , ont cette capacité – et ce au même titre que les polars, mais pour d’autres raisons – la capacité de faire « entrer en littérature » des lecteurs parfois rebutés par les ouvrages qu’un cercle très restreint de personnes issues du milieu de l’édition se gargarise de récompenser chaque année… Et quand on lui demande quel est son genre littéraire, la réponse fuse : « Comme tous les écrivains et écrivaines, je me sens profondément libre, j’essaie donc de me défaire des étiquettes, » avant de souligner qu’au bout du compte, « tous les livres devraient faire du bien. »

Si ce style de littérature « feel good » fait parfois débat dans le milieu littéraire, Aurélie Valognes n’en a cure, et tire même son épingle du jeu. Car c’est une romancière qui écrit la vie ordinaire avec humour et lucidité, et derrière ses intrigues familiales et ses personnages hauts en couleur, elle aborde des thèmes sociologiquement forts : la transmission, les injustices sociales, l’échec scolaire, la solitude des personnes âgées, les droits des femmes… « Les huit premiers romans que j’ai écrits étaient surtout des injustices que je pouvais voir autour de moi dans ma famille, mais rarement à partir de moi« , explique l’auteure. « Et les trois derniers romans, donc L’envol (Fayard 2023), La lignée (Fayard 2024) et le tout dernier La fugue (JC Lattès 2025), je les ai écrits à la première personne. Car je raconte des injustices qui me sont arrivées. » Trois titres récents, trois façons de dire qu’on peut toujours se réinventer. « L’Envol parle des transfuges de classe, qui est ma situation. Dans La Lignée, je voulais transmettre tout ce que j’avais pu apprendre en 10 ans d’écriture. Mon dernier roman, La fugue, c’est une histoire de sororité, une histoire de femme qui décide de reprendre sa vie en main et de tout quitter pour se remettre au centre et s’écouter.« 

Une maison pour vivre la sororité

Une thématique qui résonne avec un autre projet cher au cœur de l’autrice : La Maison des Écrivaines, qu’elle a récemment créée dans le Finistère, et qui fut une source d’inspiration pour son dernier-né. C’est dans cette maison avec sa vue plongeant sur l’océan – où Jane Birkin est venue se ressourcer durant plus de 30 ans – qu’elle prévoit d’accueillir, pour l’instant deux fois par an, des auteures pour 10 jours de résidence d’écriture, de partage et de bienveillance. 

Une première expérience test, avec six auteures qu’elle connaissait déjà, s’est révélée très concluante. Chacune est venue avec son projet et écrivait en autonomie. Puis « on se retrouvait au petit-déjeuner, au déjeuner, au dîner pour échanger sur nos doutes, pour faire quelques lectures de ce qu’on avait écrit dans la journée, pour se conseiller des livres à lire, des formes de plan, de structure un peu particulière« . Ce séjour, Aurélie Valognes le décrit comme « un moment de partage assez rare que d’avoir ce lieu à soi, pour reprendre les mots de Virginia Woolf » — acrobate de la littérature anglaise que la romancière adore.

Plusieurs centaines de demandes ont déjà été reçues pour les prochaines sessions qui doivent se dérouler en mai et juin prochain. Avis aux amatrices qui n’osent peut-être pas franchir le pas ! Car « le premier conseil que je donne aux jeunes qui écrivent, c’est de s’autoriser à faire un premier jet, et d’aller jusqu’au bout […] Toutes les histoires valent la peine d’être racontées. »


Françoise Sagan : à toute allure !

Tout au long d’une vie rythmée par les succès et les excès, Françoise Sagan a bousculé le XXe siècle. Propulsée très rapidement dans un tourbillon de gloire et de nuits blanches, elle incarne l’insouciance d’une époque et la modernité d’une certaine littérature. Vingt ans après sa disparition, cette auteure « matrimoniale » est mise à l’honneur lors de la Fête du Livre du Var 2025.

Françoise Sagan © Estate of Jeanloup Sieff

Née Françoise Quoirez en 1935 à Cajarc, dans le Lot, Françoise Sagan a grandi dans une famille bourgeoise où la lecture comptait plus que la morale. À 18 ans, en quasi échec scolaire, elle écrit pourtant son 1er roman, le temps d’un été, attablée en terrasse d’un café parisien. C’est un immense succès.

Bonjour tristesse – mots empruntés à un poème de Paul Eluard – est un court roman de 150 pages qui raconte l’été d’une jeune fille de 17 ans partagée entre l’innocence et la cruauté, entre le désir et la culpabilité. L’arrivée d’une belle-mère bienveillante vient troubler son petit monde hédoniste. Une manipulation plus tard, la tragédie survient : cette dernière meurt dans un accident, et la jeunesse perd son éclat. Par sa franchise, le récit de ses amours libres et son ton ironique, le livre fait scandale dans une France corsetée par la morale des années 1950 : « Un petit chef-d’œuvre de cynisme et de cruauté » écrira Le Monde en mai 1954.

Mais cet iconique ouvrage n’est pas qu’un manifeste d’insolence : il définit le style de Françoise Sagan. Une écriture limpide, des phrases courtes, une lucidité sur les sentiments. « J’écris des histoires qui me ressemblent : elles sont brèves, libres et parfois un peu désinvoltes« , confiait-elle avec un humour désarmant qui fera sa réputation – et le sel des interviews auxquelles elle aimait répondre.

Une vie à grande vitesse…

Son 1er roman ne se contente pas d’un succès de curiosité : il atteint les deux millions d’exemplaires, et figure aujourd’hui parmi les « 100 livres du siècle ». Mais Sagan n’a jamais voulu être réduite à cet « exploit de jeunesse », et publiera une quarantaine d’ouvrages (!) au cours de sa vie : romans, pièces de théâtre, nouvelles, récits autobiographiques. Parmi eux : Un certain sourire (1956), Aimez-vous Brahms ? (1959), Un peu de soleil dans l’eau froide (1969), Le Lit défait (1977). Elle publiera aussi des mémoires, comme Avec mon meilleur souvenir (1984) et Derrière l’épaule (1998) où elle décortique sa propre trajectoire littéraire. Des textes qui montrent une femme consciente de son mythe, mais fidèle à sa légèreté.

Si son style déroute parfois les critiques du Nouveau Roman (mouvement apparu dans les années 50 et qui bousculera les codes littéraires), la jugeant « superficielle », Sagan n’a que faire des chapelles : « Je n’appartiens à aucune école. J’appartiens à ma liberté.« 

Cette liberté, elle la vit à grande vitesse. Au volant de ses voitures de sport, sur les routes de Normandie ou de Saint-Tropez. En 1957, un grave accident la laisse plusieurs jours dans le coma – et marque le début de ses dépendances à l’alcool et aux drogues. Mais rien ne l’arrête. Mariée un temps à l’éditeur Guy Schoeller, elle partagera sa vie avec la styliste Peggy Roche puis avec Ingrid Mechoulam…

Engagée discrètement, mais sincèrement, sa conscience politique s’éveillera progressivement après la parution de son 1er roman, puis se développera avec l’exercice du métier de reporter. Elle signera d’ailleurs le Manifeste des 121 contre la guerre d’Algérie, puis le Manifeste des 343 pour le droit à l’avortement. 

Soixante-dix ans après sa parution, Bonjour tristesse reste un totem littéraire. Adapté au cinéma par Otto Preminger, étudié dans les écoles, il a donné une voix à la jeunesse de l’après-guerre : une génération avide de vivre, mais lucide. Loin d’un roman scandaleux, c’est une réflexion sur le passage à l’âge adulte, sur la perte de l’innocence et sur la solitude moderne.

…célébrée à Toulon 

Dans le cadre de la Fête du Livre du Var 2025, où son œuvre sera célébrée 20 ans après sa disparition, Sagan apparaît comme une figure tutélaire : libre, féminine, ironique et sensible. « Avec sa liberté d’écriture et dans son attitude, Françoise Sagan a ouvert la voie à plein d’autres à autoriser de parler notamment de sexualité dans les années 50. C’était vraiment audacieux« , a d’ailleurs déclaré Aurélie Valognes, présidente d’honneur de cette édition.

Tout au long du weekend, une exposition retracera une vie vécue pied au plancher : ses romans, ses pièces, ses chansons, et son lien indéfectible au Sud. Lectures, rencontres, ateliers scolaires, tout concourra à faire revivre cette femme et auteure.

Le 21 novembre, Denis Westhoff, son fils unique, viendra notamment raconter sa mère devant les scolaires, puis lors d’une rencontre avec Anne Berest, accessible à tous. Président du jury du concours d’écriture Françoise Sagan destiné aux collégiens, et il lira également, sur la Scène littéraire, le texte lauréat composé à partir d’un extrait de Bonjour Tristesse. Une manière de prolonger l’héritage d’une écrivaine qui n’a jamais cessé de croire à la jeunesse, à la beauté du verbe et à la liberté de dire. 

Puis le 22 novembre, son œuvre prendra vie lors du concert-lecture Françoise Sagan, écrire avant toute chose, interprété par Frédérique Bruyas et le violoniste Lucien Alfonso.

Ruinée et malade, Sagan s’est éteinte à Honfleur en 2004, laissant cette épitaphe : « Fit son apparition en 1954 avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même.« 


Trois façons de rêver le monde

Pour incarner la diversité des voix contemporaines, la Fête du Livre du Var 2025 a choisi trois invités d’honneur qui, chacun à sa manière, font dialoguer poésie, imaginaire et humanité.

Anne Berest, d’abord. Après le succès international de La Carte postale, roman-enquête où l’auteure fouillait la mémoire de sa lignée maternelle, dont l’écriture avait été déclenchée par une mystérieuse carte postale anonyme reçue en 2003, l’écrivaine poursuit aujourd’hui son exploration des « transmissions invisibles » et de l’identité. Elle se tourne aujourd’hui du côté paternel avec Finistère. Le roman suit trois générations d’hommes, du début du XXe siècle à aujourd’hui, unis par leur engagement dans les combats de leur époque autant que par leur silence. Des figures entières qu’Anne Berest raconte dans une fresque où l’intime rejoint la grande Histoire. Invitée à dialoguer avec Denis Westhoff autour de Françoise Sagan, lors cette Fête du livre du Var, elle incarne cette nouvelle génération d’auteures libres, qui osent imbriquer vie personnelle et dimension romanesque.

Mathias Malzieu, ensuite, éternel poète rock du groupe Dionysos. Telle une toile, son univers tisse la musique et la littérature, la tendresse et la fantaisie. De La Mécanique du cœur, à Une sirène à Paris, en passant par Journal d’un vampire en pyjama, et son dernier roman L’homme qui écoutait battre le cœur des chats, ses livres chantent à la fois la fragilité humaine, la beauté des cicatrices et la magie du quotidien. À Toulon, on le retrouvera dans la rencontre Grandir et conter aux côtés de Marcus Malte et Gilles Marchand. Car pour lui, l’imagination, loin d’être une fuite en avant, est une forme de résistance joyeuse.

Et puis Éric-Emmanuel Schmitt, maître du récit philosophique, habitué des grandes scènes comme des bibliothèques. Son œuvre, traduite dans une cinquantaine de langues, interroge la foi, la bonté, le mystère et l’altérité. Auteur prolifique, il vient de publier le 5e volet de son œuvre La traversée des temps, qui raconte sous une forme romanesque, rien moins que l’histoire de l’Humanité. Intitulé Les deux royaumes, ce nouvel opus embrasse plusieurs civilisations anciennes – Gaule, Rome et Jérusalem – et met en présence deux visions de notre condition humaine – terrestre et spirituelles – qui, sous d’autres aspects, s’affrontent encore aujourd’hui. Il revient à Toulon pour un grand entretien où il sera forcément question d’art, de spiritualité et d’humanité.

Trois auteurs, trois sensibilités, mais un même credo : celui d’une littérature vivante, qui parle au cœur autant qu’à l’esprit.

INFOS PRATIQUES
Ven 21, sam 22 & dim 23 nov 2025
Palais Neptune, Toulon
Entrée gratuite !
Rens: fetedulivreduvar.fr

photo Une : Fête du Livre du Var 2024, sous chapiteau, sur la place d’Armes, à Toulon © N.Lacroix, CD83

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