16 Sep Sébastien Lifshitz en guest à la Cinémathèque
La Cinémathèque de Nice ouvre sa saison avec lauréat du César 2013 du meilleur documentaire. Une masterclass ce mercredi 16 septembre, suivie le même soir de la projection en avant-première de son dernier film Petite fille et, durant tout le mois de septembre, d’une rétrospective de son travail sont à l’affiche.
Cinéaste multi-récompensée, auteur d’une oeuvre tout à la fois délicate, crue et politique, qui mêle courts et longs métrages, documentaires et fictions, Sébastien Lifshitz est un réalisateur qui questionne les dimensions du genre et la pluralité de nos identités. Cette rétrospective, proposée à l’occasion des 12e Rencontres Cinématographiques In&Out et que le réalisateur viendra ouvrir ce mercredi 16 septembre à l’occasion d’une masterclass, est l’occasion de découvrir son travail sur la fiction et son regard documentaire pour lequel il remporta le César du meilleur documentaire en 2013 pour Les Invisibles.
« Il dit avoir fait du cinéma sans s’y être destiné. À la sortie de l’École du Louvre, un court métrage en forme d’injonction, Il faut que je l’aime, en 1994. Plus de 20 ans et 10 films plus tard, Sébastien Lifshitz a construit une œuvre funambule qui oscille avec grâce entre fiction et documentaire pour explorer la pluralité de nos identités, comme pour mieux en faire saillir la beauté », déclarait Serge Lasvignes, président du Centre Pompidou, qui proposait une rétrospective autour du cinéaste français, il y a tout juste un an.
Cette masterclass de Sébastien Lifshitz sera donc suivie de la projection en avant-première de son dernier documentaire, Petite fille, qui figure dans la sélection officielle « Section Panorama » du Festival de Berlin 2020. Tourné pour Arte durant le montage du long métrage Adolescentes (sorti le 9 septembre), le film raconte l’histoire de Sasha, jeune garçon de 7 ans qui se vit comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans. On suit suit sa vie au quotidien, le questionnement de ses parents, de ses frères et soeur, tout comme le combat incessant que sa famille doit mener, pour faire comprendre sa différence. Courageuse et intraitable, Karine, la mère de Sasha, mène une lutte sans relâche portée par un amour inconditionnel pour son enfant.
À l’affiche de cette rétrospective, jusqu’au 1er octobre : Wild Side (2004, fiction), Presque rien (2000, fiction), Les corps ouverts (1998, fiction), Bambi (2013, documentaire), Les invisibles (2012, documentaire), Les vies de Thérèse (2016, documentaire), Plein sud (2008, fiction).