15 Déc Féminin pluriel
Sylva Usta poursuit son combat artistique et féministe en proposant à la Galerie Depardieu de Nice une exposition sur les grandes égéries du mouvement pour les droits des femmes. Des planches où elle a dessiné ces personnages qui ont marqué l’histoire de la cause féministe, mais aussi celle de la liberté des peuples et de la défense de « ceux qui ne sont rien« , comme dirait le Président de notre « Présipauté »…
Elle a encore une fois opté pour le « voilage » avec de la résille sur certaines parties des dessins… Et sur le rose justement… La résille reste un symbole de séduction et rappelle que le féminisme n’en reste pas moins sexy. C’est le regard des hommes qui doit changer, la violence qui doit cesser. Une violence due à cette volonté de transgresser quand on parle de sexe, au lieu de considérer que tout est naturel sans pour autant faire référence à la force, à la domination. Le désir existe au féminin, certains hommes devraient s’en rappeler. Eh oui, « tout n’est pas dans le pénis« , comme dirait Blanche Gardin… Loin s’en faut. Cette exposition présente des grandes figures, leur histoire ; une petite piqûre de rappel qui ne fait pas de mal, et grâce à Sylva Usta, elle ne fait pas mal. Elle est même plus qu’agréable. Les femmes en ont bien besoin, car ce n’est pas la grand-messe organisée par Mme Schiappa qui aura changé quelque chose à leur condition qui comme les enfants, ont d’ailleurs vu les agressions au sein du foyer augmenter de manière exponentielle durant ces phases de confinement. L’esbroufe ne suffit plus. Sylva ne lâchera rien !
Une occasion d’aller aussi jeter un œil à l’exposition photographique dédiée au travail de Jacques Renoir, intitulé Eau vives, dans cette même Galerie Depardieu qui a rouvert ses portes le 28 novembre dernier…
Silva Usta, Femmes pionnières : 17 déc au 31 jan / Jacques Renoir, Eaux vives : 28 nov au 23 jan. Galerie Depardieu, Nice. Rens: galerie-depardieu.com