26 Juil L’histoire zinzin de Caroline Nasica
24 ans, des origines Corses, une vie à Nice, un caractère bien trempé et une joie de vivre débordante, Caroline Nasica décide de tout nous dire dans sa première BD.
Tout commence sur Instagram. Caro, comme on la surnomme, ouvre une page dédiée à ses illustrations en janvier 2020, Caro et les zinzins. Elle y raconte des bribes de sa vie à travers des dessins en noir et blanc. Un partage sans filtre. Anecdotes sexuelles, soirées arrosées, drogues, fous rires, conflits familiaux, Caro se raconte sans tabou. Dans une ère où les réseaux donnent des complexes aux plus jeunes, cette dernière fait l’inverse. Elle démontre que nous avons toutes et tous des vies remplies d’histoires rocambolesques, de questions existentielles, et que c’est normal de pleurer, de douter. La page Instagram récolte un succès fou : 18 000 abonnés.
Elle commence alors à créer des stickers, des tee-shirts ou bien des petits sacs à l’effigie de la page. Elle propose même à ses abonnés de lui envoyer leurs anecdotes de vie afin de les dessiner et de les partager sur son mur. Un échange pur et sympathique avec ses followers, morts de rire à chaque post ! L’engouement est tel, que 2 ans plus tard, Caro met ça sur papier. Sa BD voit le jour en décembre 2020 aux éditions Exemplaire. Tout est vendu en quelques semaines : ses abonnés ont répondu à l’appel !
La dessinatrice ne passe plus inaperçue, le passage du virtuel au réel démontre que les réseaux sociaux, malgré leurs côtés parfois néfastes, ont contribué au succès de Caro et les zinzins. Le festival d’Angoulême s’est même penché sur son « cas », en lui ouvrant ses portes lors de son édition 2022. En 2 ans, la jeune autrice-dessinatrice aura réussi à nous épater et à aller au bout de ses rêves. Un exemple de réussite qui nous démontre que le travail, l’audace et la sincérité payent. Bravo à toi Caro !
Caro et les zinzins, Caroline Nasica (ed. Exemplaire)