28 Juil Djinn Tonic
Mohamed Rezkallah, auteur originaire de Nice, fait un retour remarqué sur la scène littéraire avec un roman envoûtant : Djinn Tonic, Un Roqya pour les sauver.
Dès son plus jeune âge, Rezkallah a nourri une passion inextinguible pour l’occulte et l’imaginaire, canalisant sa créativité, sa ferveur et son attrait pour les mystères d’une plume incisive et captivante. Né dans le Sud de la France, âgé de 39 ans, il est un digne héritier d’Hubert Selby Jr, Bukowski, Miller. Lauréat du prix 2021 Mon Best Seller (Prix des lecteurs), sa trilogie de rue, chroniques viscérales et sans concession sur sa vie au quartier des Moulins à Nice, l’a propulsé sur le devant de la scène underground. Dans un style sobre, il dépeint des mondes surréalistes, délurés, violents aux allures pourtant poétiques.
Avec Djinn Tonic*, Rezkallah s’impose comme une voix singulière sur la scène littéraire, prêt à captiver et à intriguer les amateurs de magie et de mystère. Le point de départ de ce nouveau roman : un quidam pénètre fortuitement dans un étrange sex-shop, Le Print. Il y est engagé comme plongeur, non pas pour nettoyer la vaisselle, mais pour nettoyer des esprits malades squattés par des entités, djinns, voleurs de consciences…
La Strada suit cet auteur opiniâtre qui, après avoir développé ses propres éditions, a enfin trouvé un éditeur. Issu des quartiers « sensibles », comme le dirait OrelSan, il est l’icône du potentiel créatif des gens que l’on stigmatise, à tort, trop souvent. Michel Sajn
Djinn Tonic, Un Roqya pour les sauver de Mohamed Rezkallah (éditions Au Pays Rêvé)
*Djinn : génie (bon ou mauvais) dans le Coran et les légendes musulmanes