14 Sep Vallauris, c’est kawaii ! (ANNULÉ)
Le fan de manga et de culture asiatique que tu es était dans une attente fébrile ces dernières semaines… Le verdict est tombé : le 13e festival Japan Aurea, qui devait se tenir du 25 au 27 septembre à Vallauris, est finalement annulé.
Jeux vidéo, ateliers et animations en tous genres, concours cosplay, karaoké, mais également de nombreux stands : jeux, goodies, vêtements et bijoux asiatiques, restauration traditionnelle… Tout cela, trois jours durant, devait assouvir ta passion pour le Pays du Soleil levant. Pour les autres, dont la connaissance de la culture japonaise se résume à Dragon Ball et un plateau de sushis de temps à autre, cet événement aurait pu vous ouvrir sur un monde nouveau. Un monde où l’on se passionne pour les karaokés géants et les arts martiaux comme le kung-fu ou le tai-chi, où l’on se relaxe en pratiquant le qi gong, où la jeunesse pratique le cosplay et adore tout ce qui est « kawaii » (mignon quoi !)… Autant de choses à découvrir à Vallauris.
Ce pays est tellement singulier que je me suis souvent demandé pourquoi, lorsque les Japonais se représentent dans les mangas ou animés, leurs yeux ne sont pas bridés ? C’est con comme question hein ?! Et pourtant… Je n’entrerai pas dans le détail, mais la réponse viendrait semble-t-il de la conception qu’ils se font de leur identité collective. En gros, ils ne se considèrent pas comme des Asiatiques. Dans le manga Full Metal Alchemist, par exemple, le seul à avoir les yeux bridés est Ling Yao, un Chinois… Bref, leur culture est incroyablement différente de la nôtre et rien que pour ça, Japan Aurea vaut le détour.
Le film d’animation projeté en ouverture, le 25 septembre, aurait permis notamment d’en apprendre un peu plus sur ce pays où la modernité galopante des villes côtoie des modes de vie ruraux plus traditionnels. Your name de Makoto Shinkai narre l’histoire de Mitsuha, adolescente coincée dans une famille traditionnelle, qui rêve de quitter ses montagnes pour découvrir Tokyo. C’est au travers de ses rêves qu’elle y parviendra, dans la peau de Taki, un lycéen vivant dans la capitale. Mais tout bascule lorsqu’elle réalise que le jeune homme existe et rêve à son tour d’une vie à la campagne… dans la peau d’une jeune fille ! Avec ce film, le cinéaste rend hommage à ses origines, soulignant la complexité de la culture japonaise tout en la sublimant au travers d’images sublimes.