La photographie en premier plan

La photographie en premier plan

L’association Sept Off a lancé son festival de photographie contemporaine L’Image Satellite le weekend dernier. Il se tient jusqu’au 31 octobre, avec de nombreuses expositions à découvrir à Nice et à Vence.

Ce festival va plus loin que proposer de simples expositions photographiques. « On est vraiment dans la recherche, on veut faire quelque chose de différent« , explique Gaëlle Fiasella, chargée de communication à l’association Sept Off. Pour l’inauguration, le photographe Laurent Gontier et le cartographe Patrick Tourneboeuf, ayant travaillé autour du mur de Berlin, été présents à la Galerie Basse Fontaine à Vence. « C’est en ça que c’est un peu plus contemporain, on n’est pas dans la photo humaniste ou de paysage lambda. » La journée du 26 septembre fut également marquée par la 4e édition du photo-marathon, toujours à Vence. Une centaine de participants étaient présents pour partager leur passion autour de la ville de Vence avec le principe de 6 thèmes pour 6 photographies. « C’est un moment convivial, de partage. « 

[ Festival L’Image_Satellite]Petit aperçu (Sans spolier) de l’exposition « Berlin beyond the wall » de Laurent Gontier…

Publiée par Association Sept-Off sur Lundi 28 septembre 2020

Ce weekend aurait aussi pu être l’occasion de rencontrer des artistes comme Gilles Pourtier, qui expose au musée de la photographie Charles Nègre, mais pour des raisons sanitaires, la rencontre avec le photographe a dû être annulée. Rassurez-vous, son exposition, comme toutes celles du festival, reste visible jusqu’au 31 octobre ! « Gilles Pourtier domine vraiment son appareil photo. Pour lui, ce n’est qu’un médium. Il se définit plutôt comme artiste que comme photographe. » Gilles Pourtier, qui vit dans la région Sud-PACA, est présent pour la 3e année consécutive au festival. L’artiste a dans l’idée de faire entrer le public « au sein de son univers esthétique singulier, depuis ses premières oeuvres jusqu’à ses créations les plus récentes. »

Exposition dans la Cour du 109 © Sept Off

L’ouverture du festival fut également marquée par l’événement Secondes Vues, dans la Cour Intérieure du 109. On pouvait y voir de grands formats de 3 ou 4 mètres de haut, imaginés par des artistes comme Ruth Van Beek, Camille Sonally, Loïc Alsina, et bien d’autres, sous le commissariat de Julien Griffaud, membre fondateur du collectif Super Issue. « C’est assez particulier, ce sont des photos qui pouvaient un peu de heurter la sensibilité de certaines personnes, si elles n’étaient pas préparées au second degré. » Ce premier week-end, c’était aussi une projection du Cercle Rouge, association dont l’objet est d’accompagner la production, la réalisation et la diffusion d’oeuvres audiovisuelles sous toutes ses formes, ou encore une soirée diapo proposée par les photographes Benoît Grimalt et Marcel Bataillard

Bref, l’objectif de ce festival est de montrer, de mettre en avant autre chose que la photographie du quotidien. Il permet d’aller au-delà du concept de la simple prise de vue. « Il y a tout un discours, un message derrière ce que l’on présente« , conclut Gaëlle Fiasella. Pour résumer, L’image Satellite, c’est donc 7 lieux d’expositions différents et pas moins de 20 photographes à découvrir. Les expositions restent visibles jusqu’au 31 octobre.