13 Oct Rien que pour… ce bloc de marbre
Andreï Konchalovsky est un réalisateur à part. Il débute avec Andreï Tarkovsky en Union soviétique avec lequel il cosigne plusieurs scenarios, dont le film Andreï Roublev. Il y tourne quelques films, s’envole aux États-Unis dans les années 80, pour en réaliser d’autres (Runaway Train), puis retourne en Russie poursuivre sa carrière. Son oeuvre est depuis ses débuts traversée par une réflexion sur la création artistique, cherchant (presque) à chaque film, une nouvelle façon d’exprimer quintessence de l’art et la vérité des émotions.
Dans Michel-Ange, il plonge dans l’âme du génial sculpteur italien et, parce que les détails sont souvent la plus forte expression du tout, il concentre son film autour du caractère tourmenté de l’artiste et son acharnement sur un bloc de marbre blanc gigantesque et monstrueux, véritable personnage du film, symbole de la folie dans cette quête obsessionnelle de beauté ultime.
Michel-Ange d’Andreï Konchalovsky, sortie le 21 oct