05 Oct Des lendemains qui chantent !
Voilà ce que nous proposent les Nice Jazz Sessions automnales, avec un programme qui a de quoi laisser rêveur. Un véritable festival, étalé sur plusieurs semaines, avec la crème des musiciens de jazz du monde entier, rien que ça ! Pour démarrer les réjouissances, on retrouvera en octobre, au Conservatoire de Nice, le quintet des frères Belmondo – Stéphane (trompette) et Lionel (sax ténor et soprano) – dans un nouveau répertoire qui les verra rivaliser de talent et de virtuosité. Rappelons que Stéphane est aujourd’hui l’un des meilleurs trompettistes du monde, à l’égal d’un Freddie Hubbard ou d’un Wallace Roney, ce qui situe le niveau ! En novembre, à l’Opéra, nous aurons droit à un Marcus Miller en pleine forme ! Le maître du funk-jazz, au groove extraordinaire, nous l’a encore prouvé, lors du dernier Nice Jazz Festival, où il a démontré sa connaissance de toutes les musiques afro-américaines. Du côté du Stockfish, qui ne saurait être en reste, nous pourrons admirer le talent de Scott Allen, autre bassiste afro-américain de grand talent, bien connu sous nos cieux, et qui sera accompagné par Bruno Speight, guitariste de Maceo Poker et de Prince, excusez du peu ! Le concert sera suivi d’une jam-session que je ne saurais trop vous conseiller. Le mois de décembre verra Ben. (alias Ben L’Oncle Soul) investir le Théâtre Lino Ventura. Un changement de nom pour celui qui s’applique dans son dernier projet, Red Mango, à faire revivre ses racines antillaises avec un répertoire qui teinte sa soul de reggae. Et pour terminer, La Cuisine (TNN) accueillera China Moses. La fille de Dee Dee Bridgewater, performeuse scénique à nulle autre pareille, ne fait pas mentir son auguste héritage, et si son jazz s’ouvre désormais aux influences pop, soul ou funk, c’est toujours avec « les pieds dans les racines et la tête dans les étoiles » qu’elle délivre son message. Une saison automnale qui frise le sans-faute ! Enjoy, dance and groove !
Détails des dates dans l’agenda. Rens: nicejazzfestival.fr
Belmondo Quintet © Géraldine Aresteanu