Un orchestre à plein régime !

Un orchestre à plein régime !

Comme toujours, les concerts de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo (OPMC) sont l’occasion de belles découvertes d’œuvres et surtout d’interprètes… Notamment lors du festival Mozart à Monaco, qui débute fin janvier.

Mais en attendant l’hommage au Maître autrichien, la nouvelle année ouvrira sous les auspices de la virtuosité avec le concert du 8 janvier qui réunit deux solistes de réputation internationale, le violoniste Franck Peter Zimmermann et le pianiste Martin Helmchen. L’objet de cette rencontre sur laquelle souffle l’influence folklorique hongroise, ce sont trois sonates de Brahms : l’opus 100 et l’opus 120, cette dernière écrite au départ pour clarinette et piano puis transcrite, ainsi que l’opus 108, dernière des sonates composée pour violon et piano. Celles-ci encadreront celle de Bela Bartok, la n°2, bien connue des interprètes pour sa redoutable difficulté d’exécution.

Le concert du 21 janvier sera quant à lui l’occasion pour le public monégasque de découvrir l’une des plus brillantes cheffes d’orchestre de sa génération, d’origine lithuanienne, Mirga Grazinyte-Tyla. La jeune cheffe a déjà dirigé les plus grandes formations européennes et américaines, a été l’assistante de Gustavo Dudamel auprès de l’orchestre philharmonique de Los Angeles, qu’elle dirigera entre 2012 et 2013, et sera la première femme à devenir la directrice musicale de l’Orchestre de la City of Birmingham, prenant la suite d’éminents chefs comme Simon Rattle ou Andris Nelsons. À Monaco, elle dirigera l’OPMC dans l’œuvre testamentaire de Gustav Mahler, la poignante Symphonie N° 10. 

Des stars et du Mozart !

Mais l’un des temps forts de ce mois de janvier, voire de cette saison, interviendra du 27 janvier jusqu’au 5 février, où, pour la deuxième année consécutive, l’OPMC fêtera Mozart, avec cinq rendez-vous qui feront découvrir à tous les publics l’étendue de son génie, aussi bien dans la musique symphonique que vocale ou chambriste. Le 27 janvier, date anniversaire de la naissance du compositeur autrichien, le Trio Goldberg, une formation issue de la phalange monégasque, jouera d’abord Beethoven, à trois puis à quatre en s’associant au pianiste David Bismuth, pour finir avec Mozart.

Après cette ouverture intimiste, place à l’orchestre le 29 janvier, avec deux œuvres concertantes, le sublime concerto pour deux pianos interprété par les deux frères prodiges néerlandais Lucas et Arthur Jussen, puis le concerto pour deux violons, avec Liza Kerob et Ilyoung Chae, toutes deux solistes de l’orchestre, sous la direction de Kazuki Yamada. Musique concertante toujours, le 3 février, mais à la harpe avec l’incomparable Xavier de Maistre qui a transcrit pour son instrument le concerto pour piano n° 19 qu’il jouera sous la baguette du chef québécois Bernard Labadie. Et comme l’on ne peut dissocier Mozart de la voix, le concert de clôture du 5 février, qui se déroulera à l’Opéra Garnier, écrin idéal, fera entendre la soprano égyptienne Fatma Saïd dans un récital qui associera les lieder de Mozart au Pâtre sur le rocher de Franz Schubert. Sans oublier, le rendez-vous Happy Hour du 31 janvier, un rendez-vous festif autour de transcriptions d’opéras pour voix, octuor à vent et contrebasse, à savoir La Flûte enchantée, Don Giovanni et Cosi fan tutte !

Détails des dates dans l’agenda. Rens: opmc.mc

Fatma Said © James Bort

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