Amours et tragédies chez les Windsor

Amours et tragédies chez les Windsor

Jean des Cars, que nous avons rencontré lors de la dernière Fête du Livre du Var à Toulon, et dont on a en mémoire le magnifique Dictionnaire amoureux des trains, s’est tourné vers d’autres amours. Celles qui ont fait battre les cœurs, bouleversé et déchiré les Windsor.

Ces amours dont les turbulences, après quelques années d’accalmie, avec une Queen Elisabeth fédératrice, quoique main de fer dans un gant de velours, qui a su tenir son petit royaume familial. Les tempêtes reprendraient-elles avec Meghan, cette actrice qui a préféré s’établir loin de la monarchie avec celui qui se laisse par amour détourner de ses devoirs princiers et qui, peu à peu, se voit rejeté par la famille royale ? Sa famille…

Qui dans le monde aurait pu penser que Camilla serait un jour reine, aux côtés de Charles, sacré roi Charles III, succédant à « Mum », la reine Élisabeth qui régna pendant plus de 70 ans… Règne assez exceptionnel d’une femme qui le fut tout autant ! Quelle énergie, mais aussi quelle finesse, quelle subtilité et quelle intelligence ! Et elle dut en affronter des tempêtes… Au sein de son pays, comme du Commonwealth ou… de sa propre famille. Car ses enfants, surtout les deux derniers nés, comme ses petits-enfants n’échappèrent pas à la tourmente des temps modernes et du laxisme latent… Celle qui avait su résister à sa sœur, la belle Margreth, en lui refusant son mariage avec l’homme qu’elle aimait tant, Peter Townsend, homme divorcé – et cela fit son malheur, car elle fit un mariage bien moins heureux – accepta de voir monter sur le trône, après elle, une femme divorcée, mère et grand-mère, éprise depuis toujours de son fils Charles… La vie prend de sacrés détours… 

Jean des Cars étudie remarquablement la saga britannique qui n’a rien à voir avec le feuilleton télévisé The Crown pétri d’erreurs et de mensonges, enjolivé pour mettre en valeur Diana et sa détresse… Si l’on en croit les écrits attestés par témoignages et enregistrements, à une époque où Camilla ne voyait plus du tout Charles, estimant qu’il fallait qu’il réalise sa vie de couple et de père.

Si l’on remonte les branches de chaque famille, on retrouve des ancêtres communs très proches. Les racines ne font au fil du temps que rapprocher leurs rameaux… Plus de 300 pages : cet ouvrage se lit d’une traite, plus passionnant qu’un polar, avec rebondissements et drames. La très cruelle mort d’un oncle bien aimé de Charles, dont le bateau fut dynamité… Et bien sûr, la tragique fin de Diana « Princesse des cœurs », mort dont Harry, son dernier fils parait ne jamais s’être remis… Et lui qui était si proche de la reine Élisabeth sa grand-mère bien-aimée avec qui il avait des relations privilégiées, aura fini, après son mariage avec Meghan à être éloignée d’elle… Bien triste… 

Le livre que publia Diana, « sa vraie histoire » désigne Camilla responsable de tous ses malheurs, « l’horrible femme qui a brisé son mariage ». Sa jalousie obsessionnelle détruisit sa vie, mais aussi celle de Camilla qui se mit à recevoir des appels téléphoniques la nuit : « J’ai envoyé quelqu’un pour vous tuer. Regardez par la fenêtre, vous allez le voir… » Diana fut jalouse de toute personne féminine, même de Tiggy, la nurse engagée pour veiller sur ses fils… On découvrira que la princesse Diana ne fut pas qu’une victime !

Jean des Cars, historien des grandes dynasties européennes, compte parmi ses grands succès, publiés aux Éditions Perrin : Louis II de Bavière ou Le roi foudroyé, Sissi ou la fatalité, La saga des Habsbourg, La saga des Windsor, La saga des Romanov, Le sceptre et le sang, Nicolas II et Alexandra de Russie, ou encore Élisabeth II, la reine.

Charles, Camilla et Diana: Amours et tragédies chez les Windsor, Jean des Cars (Éditions Perrin)