29 Mar Un an de Déferlante
C’est qu’il en aura fallu de l’audace pour lancer une revue trimestrielle féministe en mars 2021, alors que le monde tournait au ralenti, bloqué par les vagues à répétition du confinement. Cela fait pourtant un an que La Déferlante pense l’époque au prisme du genre et analyse la société dans une approche féministe.
Il manquait un média militant et artistique pour évoquer les luttes, les recherches universitaires et les débats qui secouent notre société post-#metoo. Afin de donner la parole aux femmes et à leurs combats, Marie Barbier, Lucie Geffroy, Emmanuelle Josse et Marion Pillas ont lancé cette revue entièrement financée par ses lectrices et lecteurs, sans aucune pub !
Le 5e numéro vient de sortir début mars. Comme chaque trimestre, vous pourrez y lire moult récits, enquêtes, portraits, reportages, bande dessinée, portfolio… Après Annie Ernaux, Céline Sciamma, Agnès Jaoui, Clémentine Autain, Christiane Taubira et Alice Diop, c’est au tour de la journaliste Rokhaya Diallo et de la comédienne Adèle Haenel de nous raconter, dans un long entretien, leurs parcours et leurs engagements respectifs.
Les élections présidentielles approchant, Lénaïg Bredoux, gender edidor à Mediapart, évoque la candidature de Ségolène Royal lors des élections de 2007 et revient sur les attaques sexistes dont la politicienne fut victime.
La journaliste Clémence Allezard aborde quant à elle la question de la place des lesbiennes dans les mobilisations contre le sida à partir des années 80.
En tout, 144 pages qui s’adressent aux femmes bien sûr, mais aussi aux hommes d’aujourd’hui. La Déferlante, un mook féministe que vous retrouvez chez votre marchand de journaux ou que vous pouvez facilement commander en ligne. Alors, pour quelques instants, oubliez votre clavier, posez votre smartphone, et prenez le temps d’appréhender la complexité des débats actuels avec des articles de fond que La Déferlante vous propose.
Rens: revueladeferlante.fr
photo : dernier numéro de la revue La Déferlante © DR