08 Oct Un destin à la sauce Halloween ?
Les paroles d’une célèbre chanson française disaient : « Les feuilles mortes se ramassent à la pelle et les regrets aussi… » Ce à quoi on pourrait rajouter en ce moment « tout autant que les drones… »
Il est clair que les « démocratures », ces dictatures souvent installées grâce à la démocratie sont en train de mettre un voile noir sur toute la Planète. Corruption, violence, oppression, censure, cupidité, racisme de tous ordres se déversent sur nous par le biais de despotes aussi idiots que violents. Ne dit-on pas « bête et méchant » ? Cela leur va à merveille. Les médias semblent s’adapter de plus en plus à ce genre de discours et l’on sent bien que si les présentateurs de la plupart des journaux TV et radio, ainsi que de la presse écrite, tiennent à rester en place dans leur fauteuil, il vaut mieux qu’ils servent la soupe. D’ailleurs qu’est devenue l‘information ? Un dictat que l’on nomme pudiquement « post-vérité » : concept selon lequel nous serions entrés dans une ère où l’opinion personnelle, l’idéologie, l’émotion, la croyance l’emportent sur la réalité des faits. Orwell, Kafka et quelques autres visionnaires avaient donc vu juste, alors.
En fait, ces dictateurs, ces magnats de la Tech, et les « gros » du CAC 40 décident de ce qui est vrai, par les médias, les réseaux sociaux et si ce n’est pas suffisant par… la force. Il n’y a plus de Droit international, plus de droits humains, tout est permis pour eux. Leurs « collaborateurs », qu’ils ont installés aux postes clefs, crient à l’ensauvagement alors que c’est eux qui doivent donner l’exemple : ils dénient la justice parce qu’elle les frappe, mais ils ne font rien de plus en tenant de tels discours que se comporter comme n’importe quel délinquant pour qui le Droit n’est qu’un obstacle. Tout ce système « médiatico-financier » et « algorithmique » agit en fait sur les masses comme le harceleur agit sur sa victime.
Le livre de Sandra Mathieu, Elle s’appelle Salomé, expliquait cela. Le harcèlement crée une hormone qui bloque le cerveau par un phénomène simple : une alternance de pression qui provoque la peur et une détente. De sorte que la victime finit par être reconnaissante quand il y a une pause. Et quand le harceleur est parvenu à « posséder » l’objet, il le détruit, il le tue. Pour sceller sa domination à jamais. C’est la même stratégie pour les masses : on monte la pression par le harcèlement – la menace de guerre, la peur de l’étranger, la peur de la misère. Une petite pause sur le mode « du pain et des jeux ». Et puis l’on recommence. Jusqu’à ce que les masses se soumettent. Et soient tétanisées. C’est à ce moment qu’on en « détruit » une partie. Comment ? Mais par la guerre. Roberto Saviano, dans Le contraire de la mort, explique simplement que la guerre n’envoie jamais que les pauvres au front. Quelle terrifiante solution pour éliminer « ceux qui demandent trop », qui pourtant ne demandent que leur dû, c’est-à-dire une justice sociale. Il en va de même depuis la nuit des temps.
D’ailleurs le système économique fonctionne de la même façon violente : la guerre crée la dette. Trump nous le démontre tous les jours : je te protège, mais tu paies. Simplement du racket, en fait. Jusqu’ici, les financiers créaient assez de dettes pour s’enrichir, mais il semble que ceux « mis à l’amende » veuillent s’en mêler. Une guerre les calmera. Et ici, citons Le chaudron militaire turc de Pinar Selek qui démontre que cette sauvagerie, qui dresse les hommes et nie les femmes, fait que la force publique devient privée : les milices. Elles ont toujours servi à mettre la pression, tel un instrument du harcèlement des masses en « phase finale » (notre histoire et celles de tant d’autres pays en témoignent). Voilà ce que l’on peut penser de la fameuse dette et de la fatale économie de guerre. Il faut se réveiller, nos enfants sont en danger, devront-ils aller défendre les biens d’oligarques qui eux ne font pas grand cas de leurs vies ?